La  sieste est un petit laps de temps durant la journée, consacré à la  récupération. Il s’agit d’un court sommeil, qui trouve idéalement sa  place juste après le déjeuner. Mais pour qu’une sieste devienne  réellement réparatrice, il faut tout de même préciser quelques points  essentiels :
Pour une récupération optimale, une sieste ne doit pas durer plus de 20 minutes. Or, d’après une enquête de l’Institut du Sommeil et de la Vigilance  (InSV)/OptionWay, réalisée auprès de 1010 Français, il se trouve qu’un  tiers des personnes interrogées effectueraient au moins une sieste par  semaine, dont la durée moyenne est de 57 minutes.
Selon le Dr Joëlle Adrien, directrice de recherche à l’INSERM  et présidente du Conseil scientifique de l’InSV, « c’est beaucoup trop  long pour une sieste réparatrice (…) Cette durée excessive traduit  vraisemblablement un manque général de sommeil ». A savoir que si la  durée de cette période « diurne » de sommeil se prolonge jusqu’à 1h,  voire même 1h30, il ne s’agit plus de sieste mais de « somme », selon  toujours le Dr Adrien.
La bonne sieste
Selon  les spécialistes, si la sieste dure 2 à 3 minutes, il s’agit plutôt  d’une « micro-sieste », une période de relaxation, et non d’un véritable  sommeil. La vraie sieste est celle qui dure de 10 à 20 minutes. C’est  celle-ci qui participe réellement à la récupération musculaire, et  exerce un rôle non négligeable dans la restructuration des neurones.  Enfin, un point important : l’InSV rappelle que, « quelle que soit la  sieste, le réveil doit être suivi d’une reprise rapide de l’activité.  Sinon, le risque est de prolonger de façon excessive la durée de repos.  Ce qui peut perturber le rythme veille-sommeil ».
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