Selon  Human Reproduction, des chercheurs américains sont parvenus à une  hypothèse comme quoi un stress important des femmes en début de  grossesse est un vrai facteur de risque d’accouchement prématuré, mais  aussi que cela aurait également une relation avec le futur sexe du bébé.
Quelques détails sur l'étude
Le  Pr Florencia Torche et le Dr Karine Kleinhaus de la New York University  se sont penchées sur les certificats de naissance de tous les bébés nés  au Chili entre 2004 et 2006. L’objectif était d’évaluer les  conséquences d’un stress important (tremblement de terre du 13 juin 2005  au nord du Chili, magnitude 7,9 sur l’échelle de Richter), au niveau de  la santé des futures mamans et de leurs enfants à naître.
Les résultats
Les premiers constats ont montré que « les femmes vivant près de l’épicentre au début de leur grossesse (2ème et 3ème mois) ont présenté un risque plus élevé d’accouchement prématuré ».  En effet, ce risque a concerné quasiment 10% des femmes, contre 6%  d’habitude. Mais outre cela, il est également apparu que le sex-ratio (rapport garçons/filles) est passé à 55/45 en faveur du sexe féminin, contre 51/49 d’habitude, en faveur des garçons.
Les conclusions
Face  à cela, les auteurs n’avancent pas d’explication. D’ailleurs, le sexe  de l’enfant est déterminé à l’instant même de sa conception, donc il  n’est pas envisageable qu’il change à l’occasion d’un séisme. Ce qui n’a  pas empêché le Pr Torche de souffler que « c’est comme si le stress de  la maman affectait la viabilité du garçon ». Autrement dit, un gros  stress au moment de la conception pourrait jouer sur le futur sexe du  bébé…
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