lundi 15 avril 2013

Attendre l'arrivée de son bébé en toute tranquillité avec une mutuelle pour les femmes enceintes


Après avoir mobilisé plus d’une centaine de scientifiques pendant trois ans, l’Agence nationale de sécurité sanitaire ont de nouveau mis sur la sellette les dangers liés à l’exposition au Bisphénol A, un plastifiant utilisé dans de nombreux domaines depuis 1960. Une nouvelle publication vient justement de paraitre pour que les autorités sanitaires accélèrent l’interdiction de l’utilisation du bisphénol A. Une décision que le Parlement a effectivement adopté le 24 Décembre 2012 mais dont l’application ne sera effective que début 2015, un laps de temps que l’Anses juge trop long car le bisphénol A continuera de faire des victimes.
Dans ce nouveau rapport tout aussi alarmant que les précédents, l’Anses met en avant le fait que le bisphénol A est présent partout : alimentation, air, poussières domestiques, cartes de caisse ou encore bonbonnes sans oublier les tickets. Selon les études réalisées par les experts de l’Anses, les boites de conserves sont responsables à plus de 70% du passage du bisphénol A, plastifiant et perturbateur endocrinien, dans l’organisme. En effet, la plupart d’entre elles ont été imprégnées de résine blanche époxy à base de bisphénol. Outre les boites de conserve, les boites hermétiques pour micro-ondes, les cuves d’autocuiseurs sont aussi concernés par cette exposition au bisphénol A. Il est à préciser cependant que seuls les accessoires qui présentent une mention chiffrée commençant 7 ou plus ainsi que ceux qui présentent le sigle PC qui sont dangereux. En restant encore dans le domaine de l’alimentation il faut savoir que l’eau contenue dans les bonbonnes en polycarbonate présentent un taux important de bisphénol A. Dans un autre contexte, il faut savoir que la plupart des cartes de crédit et de caisse ont aussi été imprégnées de bisphénol A. Leur utilisation transmet aussi par voie cutanée le bisphénol A.
Si l’utilisation du bisphénol A est interdite au Japon et à Taiwan et en octobre prochain aux Etats-Unis, c’est pour les nombreux dangers qu’il présente. En effet, il s’agit d’un perturbateur endocrinien qui va agir sur la glande mammaire, le cerveau, le comportement, l’appareil reproducteur de la femme, le métabolisme et l’obésité. Bien que les effets dangereux de ce plastifiant n’ont pas encore été prouvés sur l’homme, les expériences faites sur les animaux notamment des singes ont mis en avant l’apparition des affections du développement cérébral après une exposition pré ou périnatal. Les scientifiques ont aussi découvert que les animaux ayant été exposés au bisphénol A présentaient aussi des kystes ovariens, une production altérée de sperme, une puberté précoce, une obésité ou encore des lésions de la glande mammaire. Néanmoins, les chercheurs ont découverts que l’exposition au bisphénol A faisait développer des maladies cardiovasculaires, le diabète et la maturation ovocytaire dans le cas de la procréation maladie assistée. Si toutes les catégories de personnes peuvent subir les effets perturbateurs du bisphénol A, il faut savoir que ce sont surtout les femmes enceintes qui sont les plus exposées. En effet, ce dangereux plastifiant modifie la structure de la glande mammaire favorisant alors chez l’enfant nourri au sein le développement d’une tumeur plus tard.

Zoom sur la santé de la femme enceinte et la mutuelle grossesse

Jusqu’à l’accouchement et même après, une femme enceinte doit être suivie régulièrement par un médecin. Par ailleurs, au vu des effets néfastes du bisphénol A, elle a aussi besoin des conseils du médecin pour le choix du biberon de son futur bébé par exemple, surtout que certains ont été imprégnés dans du bisphénol A. Cependant, les consultations chez le médecin, les échographies et les autres traitements que le spécialiste peut prescrire, il faut payer des frais qui ne sont pas toujours à la portée de tous, surtout que la Sécurité sociale ne rembourse pas certains de ces frais. Il existe justement la mutuelle grossesse ou encore mutuelle maternité qui propose des prestations couvrant les frais de soin prénatal, les frais d’accouchement et éventuellement les frais de soin postnatal.
Les prises en charges effectuées par les mutuelles grossesse couvrent les dépassements d’honoraires liés aux examens, aux consultations mais également aux frais hospitaliers. Il faut savoir que le régime obligatoire rembourse à 100% les dépenses liées à la grossesse et à l’accouchement. Mais il ne faut pas oublier qu’il raisonne en tarif de convention (souvent bien supérieur au tarif réellement appliqué par les professionnels santé). Par ailleurs, le confort personnel n’est pas prévu dans les prestations de la sécurité sociale notamment la chambre particulière, télévision, wifi, repas du séjour etc.
Pour profiter au maximum des remboursements de la mutuelle grossesse, il est conseillé de bien choisir la formule à souscrire. Pour ce faire, il est conseillé de vous servir de l’outil de comparaison mutuelles pour femmes enceintes sur internet dont l’utilisation est gratuite et n’engage en rien. La souscription peut être faite pendant les six premiers mois ou juste avant l’accouchement, l’essentiel c’est que vous ayez une couverture complémentaire santé qui puisse prendre en charge au maximum vos frais médicaux. Après tout, il ne faut pas oublier qu’elle doit aussi penser au trousseau et à la chambre du bébé.

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